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13 mars 2017 1 13 /03 /mars /2017 19:44

Fondée en 1132, l’abbaye du Relec est composée d’une grande église romane, de vestiges du cloître, d’étangs, d’une chaussée bordée de grands arbres, d’une fontaine monumentale et d’anciens jardins entourés de douves. L’église romane, plusieurs fois modifiée, est aujourd’hui classée Monument Historique. Tous ces éléments confèrent aujourd’hui au lieu une magie indéniable. L’onde qui parcourt la surface des étangs, le vent dans les feuilles des arbres bruissent des souvenirs évanouis de cette vie cistercienne qui a, six siècles durant, animé le lieu et modelé le paysage.

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

L’église abbatiale du 12ème siècle est classée Monument Historique est un bâtiment remarquable, rare témoin de l’architecture cistercienne en Bretagne. Le parc est aujourd’hui un espace naturel préservé. Mais au temps des moines c’est un domaine agricole prospère, avec des aménagements hydrauliques, encore visibles aujourd’hui.

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

L'Abbaye du Relec (ou Abbaye du Relecq suivant les sources) est une abbaye fondée probablement en 1132 dans un vallon (vallée du Queffleut) au pied des Monts d’Arrée, sur le territoire de la commune de Plounéour-Ménez dans le Finistère. L'église est classée depuis 1914 au titre des Monuments historiques.

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

L'abbaye aurait été fondée par des moines venus de l’abbaye de Bégard à l’emplacement d’une abbaye antérieure probablement bénédictine, qui aurait porté le nom de Gerber, fondée par saint Pol Aurélien au VIe siècle, dont le premier abbé aurait été saint Tanguy, décédé en 572, et située à proximité de l’endroit supposé, nommé Brank-Alek (branche de saule), de la bataille ayant opposé en 555 les armées de Conomor, comte de Poher et Tudal, prince de Domnonée (appuyé par le roi des Francs, Childebert Ier). Cela expliquerait le nom de l’abbaye qui proviendrait des reliques des combattants tués lors de cette bataille (l'abbaye est dénommée en latin Abbatia de reliquiis dans des Chartes anciennes). Jusqu'au XIXe siècle, on voyait encore au village du Mengleuz une pierre plate schisteuse appelée Men Be Conomore : la pierre tombale de Conomor (aujourd'hui cette dernière serait enfouie à proximité de l'abbaye). Traditionnellement, les Cisterciens s'installaient dans des lieux à l'écart de la fréquentation des hommes.

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

Ces moines défricheurs s’adonnent à la prière, à l’étude, mais accordent aussi une grande importance au travail manuel et agricole comme dans tous les monastères qui suivent la règle de saint Benoît restaurée par Bernard de Clairvaux. La règle de l'abbaye, édictée en 1134, précise, conformément à la tradition cistercienne: "La nourriture des moines de notre ordre doit provenir du travail manuel de la culture des terres, de l'élevage du bétail. On y prie aussi au "ronron des prières (...) qui s'épandait de Plounéour à Commana et parfois venant de la Montagne par les jours de neige qui poudraient de blancheur le Roc'h Trevezel, le hurlement des loups affamés".

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

À partir de la fin du XVe siècle, des abbés commendataires sont désignés, d'abord par le duc de Bretagne puis par le roi de France: la plupart sont non-résidents (entre 1487 et 1526), Guillaume Lespervier, puis Pierre de Kerléau, préfèrent habiter à l'abbaye de Bégard « abbaye plus riche et d'accès plus facile que le Relec bâti au milieu de l'âpre solitude des montagnes d'Arrée », certains ne viendront même jamais dans leur abbaye, ne s'intéressant qu'aux bénéfices qu'elle leur procure, comme Louis d'Acigné (voir Maison d'Acigné) entre 1526 et 1541. En 1542, après la mort de Louis d'Acigné, les moines s'empressent d'élire pour abbé l'un d'entre eux, Guillaume Le Roux, issu d'une famille de notables de la région de Morlaix, mais le roi Henri II, sous l'influence de Catherine de Médicis, nomme un abbé d'origine italienne, André de Torsolis, issu d'une riche famille de Florence ; un procès s'ensuit, opposant alors les deux abbés rivaux, que les juges de la juridiction de Carhaix-Landeleau-Huelgoat tranchent, argent aidant, en 1543 en faveur d'André de Torsolis.

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

En 1498, l’abbaye reçoit de la Duchesse Anne de Bretagne le droit de posséder quatre poteaux de justice. Malgré de nombreux privilèges financiers et économiques obtenus au fil des siècles, particulièrement des ducs de Bretagne, l’abbaye entre en déclin à partir du XVIe siècle, subissant des pillages à répétition lors des Guerres de religion (France), particulièrement en 1598 où elle est pillée par une troupe de brigands dirigée par La Fontenelle. Malgré des restaurations partielles aux XVIIe et XVIIIe siècles grâce à René de Rieux, père-abbé de 1600 à 1651 ou encore à Jean-Baptiste Moreau, prieur de 1680 à 1715, elle tombe partiellement en ruines. L'abbaye du Relec verra sa situation se dégrader nettement dès le premier quart du XVIIIe siècle, si bien que la Révolution française ne trouve plus guère au Relec que quatre moines, cinq chevaux et vingt et une bêtes à cornes sous la férule de Dom Claude-François Verguet.

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

Dom Claude-François Verguet, né à Champlitte en Franche-Comté en 1744 et décédé à Montarlot (Haute-Saône) en 1814, fut le dernier prieur de l'abbaye du Relec (le dernier abbé commendataire, Du Vivier de Lanzac, mort en 1784, n'eut pas de successeur) dans la décennie 1780, juste avant la Révolution française. En avril 1789, le clergé du diocèse du Léon, cédant aux conseils de leur évêque, Monseigneur De La Marche, ne nomma aucun député aux États généraux, mais changea d'avis en septembre et élut alors deux députés à l'Assemblée constituante : l'abbé Expilly et le prieur de l'abbaye du Relec, Dom Verguet. Il prêta serment de fidélité à la Constitution civile du clergé en janvier 1791 et devint par la suite vicaire épiscopal de l'évêque constitutionnel de Langres, puis curé constitutionnel de Montarlot et Bonaparte le nomma en 1800 sous-préfet de Lure, mais resta en poste peu de temps.

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

C'est à cette époque que les bâtiments de l'abbaye furent vendus. L’église abbatiale est partiellement sans toit. Elle devient une étable pendant la Révolution, puis est lentement et partiellement restaurée dans le cours des XIXe et XXe siècles mais sans jamais abriter à nouveau de communauté religieuse.

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

On venait des trois anciens évêchés de Léon, de Cornouaille et de Tréguier pour faire le tour de l’autel de Notre-Dame-du-Relecq et recueillir l’eau des trois fontaines, souveraines, disait-on, contre les coliques et les hernies (voir plus haut)… Malgré les outrages du temps et les vicissitudes de l'histoire, l'abbaye a conservé un pardon très fréquenté. Cet extrait d'un hebdomadaire publié en 1911 en témoigne: .../...

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

« C’est par milliers qu’on est accouru du Léon, du Tréguier et de la Cornouaille, sous la direction des prêtres des paroisses. (...) Les vêpres sont chantées avec un merveilleux entrain par les hommes et par les femmes. Voici la procession. On ne peut imaginer rien de plus grandiose et de plus gracieux à la fois. Un ruban de plus d’un kilomètre, ou peu s’en faut. Il y a là 12 ou 15 paroisses qui défilent. Solides gars, modestes et pimpantes jeunes filles, (...) s’avançent en brillantes théories, croix en tête, bannières claquant à la brise toute chargé du parfum des blés mûrs et des bruyères en fleur. » - Le Courrier du Finistère

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

Le dimanche 17 août 1941, jour du pardon des jeunes, sept adolescents montèrent sur l'étang du Relecq imprudemment à bord d'une barque prévue pour deux ou trois personnes. Six d'entre eux, qui étaient originaires du Cloître-Saint-Thégonnec, se noyèrent.

De nos jours encore, le pardon de Notre-Dame-du-Relecq, toujours très fréquenté, est célébré chaque 15 août au rythme des musiques celtiques.

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

L'église abbatiale demeure un bel exemple de l'architecture romane du XIIe siècle en dépit des nombreux remaniements qu'elle a connu depuis : percement de baies dans le mur nord du transept et dans les chapelles latérales au XIIIe siècle, reconstruction du mur sud du transept et des deux travées inférieures de la nef aux XVe et XVIe siècles, nouvelle façade ouest (façade principale) en 1785.

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

Classée monument historique depuis le 27 mars 1914, l’abbaye subsiste partiellement : une vaste église d'architecture romane en cours de restauration contient un retable du XVIIe siècle (son existence est attestée en 1680), qui contient une belle Vierge à l'Enfant qui lui est antérieure de trois siècles probablement, est un bel exemple d'art baroque breton. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques et a été restauré par les Compagnons du Devoir. Un escalier à balustres en granite, qui menait au dortoir des moines, est aussi à remarquer. Les restes d’un cloître, deux étangs, une fontaine monumentale et d’anciens jardins entourés de profondes douves, une chaussée bordée de grands arbres témoignent encore aujourd’hui de la présence des moines cisterciens pendant six siècles. Les bâtiments conventuels restent en ruine.

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
L'Abbatiale, Monument historique du Relecq

L'abbaye est désormais propriété du Conseil général du Finistère. L'association « Abbati ar Releg » œuvre pour la restauration et l'animation de l'abbaye, en organisant des concerts, des expositions et désormais un "marché de Noël des abbayes"

L'Abbatiale, Monument historique du Relecq
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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 15:33

Le phare de Saint-Mathieu est situé sur la pointe Saint-Mathieu, à Plougonvelin, dans les environs de Brest. Cette tour, construite en 1835 dans les ruines d'une ancienne abbaye, est un phare majeur de la côte française dont la portée théorique est de 29 milles marins (environ 55 km). Avec celui de Kermorvan, il donne la direction du chenal du Four, que suivaient les navires transitant sur un axe nord-sud avant la création du rail d'Ouessant, tandis que son alignement avec le phare du Portzic donne la route à suivre pour entrer dans le goulet de Brest. Le phare fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 mai 2011.

Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe

Sur le promontoire de Saint-Mathieu ne se dressent pas seulement les ruines d'une abbaye, mais aussi un phare et un sémaphore moderne. Si cet ensemble peut sembler baroque (au point que certains avaient avancé l'idée, dans le cadre d'une restauration de l'abbaye, de démonter le phare pour le reconstruire plus loin), le site n'en garde pas moins sa cohérence, tant ces éléments sont liés par leur histoire.

Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe

L'état de la tour de l'ancienne abbaye étant pitoyable, la Marine décide de financer et construire une nouvelle tour ronde en granite. La construction se fait en partie avec les pierres de l'abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre et donne naissance à une tour tronconique sur large soubassement circulaire. Elle est couronnée d'une terrasse circulaire ornée d'une corniche à denticule. Une enfilade de huit pièces (magasins, chambres des gardiens) sont disposées en anneau autour de la cage de l'escalier en vis qui en occupe le centre du fût de 3,2 mètres de diamètre intérieur et de 36 mètres de hauteur, dont la base est entourée d'une construction circulaire.

Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe

L'escalier de 163 marches mène au feu tournant à 16 demi-lentilles placé à 55 m au-dessus du niveau de la mer qui est protégé par des glaces de 81 cm de côté et de 9 mm d'épaisseur. La mise en service a lieu le 15 juin 1835. Le feu à éclipses de 30 secondes en 30 secondes, dont la portée était de 35 km vers 1860, fonctionne d'abord à l'huile de colza, puis au pétrole avant d'être électrifié en 1932. Il s'agit désormais d'un feu à 1 éclat toutes les 15 s, à secteur blanc. Le phare est entièrement électrifié en mars 1932. En juin 1963, il prend son aspect actuel : tour peinte en blanc, marquée « SAINT-MATHIEU » en rouge, et bande rouge au sommet. Il est automatisé depuis 1996 et télécontrôlé depuis septembre 2005. Le phare n’est plus gardienné depuis février 2006.

Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe

À l'abandon depuis septembre 2006, La Pointe Sainte-Barbe, l'emblématique hôtel du Conquet rouvrira en quatre étoiles. Les travaux de démolition ont débuté en septembre 2016. « Le désamiantage est fini. Les travaux de démolition ont commencé début septembre. » Guy Diquélou, l'hôtelier sud-finistérien, pose peu à peu son empreinte dans le Nord. Après l'hôtel Mercure Brest Centre Les Voyageurs, qui a ouvert pour les Fêtes maritimes, il est, avec Jean-Paul Chapalain, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Morlaix, l'un des deux porteurs du projet du Conquet.

Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe

La Sobretec, société de maîtrise d'œuvre, et l'architecte Philippe Jean, ont préparé les travaux qui vont s'étaler sur un an et demi. L'ouverture est espérée début 2018. Des obstacles, il y en eut : les travaux ont pris un an et demi de retard, tout ça pour de l'amiante qui n'existait pas. Après ce blocage de l'inspection du travail, il était enfin temps de commencer. L'idée des deux associés est de proposer un hôtel quatre étoiles, de 36 chambres. Dans un premier temps, entre 20 et 25 emplois seront créés pour faire fonctionner l'hôtel.

Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe

Pendant le chantier, une centaine de personnes d'entreprises de la région vont y travailler. Les travaux de désamiantage finis, le financement bouclé et le permis de construire en poche, le projet d'un peu plus de 5 millions d'euros est sur les rails. Une activité de restauration est aussi dans les plans, sous la forme d'une grande brasserie de mer, c'est ce qui avait marché à cet endroit. Il ne faut pas changer, et faire ce que les gens viendront chercher dans ce nouvel établissement, des beaux poissons et des fruits de mer.

Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe

Un bar, situé sur le toit, offrira de quoi se régaler aussi les yeux en admirant la mer d'Iroise, Molène et Ouessant. Cette terrasse n'avait pas été exploitée jusqu'à présent, c'était dommage, avec la vue fantastique qu'elle offre. Après de longues années d'abandon, l'emblématique hôtel de la côte conquétoise semble désormais prêt à reprendre vie. Mais il faudra encore un peu de patience.

Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
Le phare de Saint-Mathieu et le futur hôtel de Sainte Barbe
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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 00:45

Au bord du canal de Nantes à Brest, l’abbaye cistercienne de Bon-Repos constitue une halte réparatrice, culturelle et historique dans un superbe environnement : forêt de Quénécan, gorges du Daoulas, allées couvertes de Liscuis datant de 3000 ans avant JC…
L'abbaye Notre-Dame de Bon-Repos est située sur la commune de Saint-Gelven dans le département des Côtes-d'Armor. Elle se trouve le long du Blavet, également canal de Nantes à Brest à cet endroit.

Bon-Repos, une année cistercienne
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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 00:44

Au bord du canal de Nantes à Brest, l’abbaye cistercienne de Bon-Repos constitue une halte réparatrice, culturelle et historique dans un superbe environnement : forêt de Quénécan, gorges du Daoulas, allées couvertes de Liscuis datant de 3000 ans avant JC…
L'abbaye Notre-Dame de Bon-Repos est située sur la commune de Saint-Gelven dans le département des Côtes-d'Armor. Elle se trouve le long du Blavet, également canal de Nantes à Brest à cet endroit.

Bon-Repos, une année cistercienne
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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 06:54

Le Blavet est un cours d'eau long de 148,9 km. Son cours suit une orientation générale Nord-Sud. Il arrose successivement les départements des Côtes-d'Armor et du Morbihan avant de terminer sa course sous la forme d'un vaste estuaire dans la rade de Lorient.
Son cours, en grande partie artificiel, a été aménagé par l'homme pour ses besoins (production d'électricité, navigation, fourniture d'eau potable, régulation du débit) au cours des deux derniers siècles et peut être divisé en plusieurs sections : le Haut Blavet en amont de Gouarec, la section du Canal de Nantes à Brest de Gouarec à Pontivy, la section du Canal du Blavet de Pontivy à Hennebont et l'estuaire en aval d'Hennebont. À mi-parcours, au niveau du canal de Nantes à Brest, son cours est brusquement interrompu par le barrage de Guerlédan qui donne naissance au plus grand lac artificiel de Bretagne, le lac de Guerlédan.

Le Blavet entre Pontivy et le barrage de Guerlédan
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17 août 2015 1 17 /08 /août /2015 07:42

L'abbaye Saint-Philibert de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu est une abbaye fondée au IXe siècle par des moines bénédictins et située à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu en France. Il ne subsiste que l'église abbatiale et quelques bâtiments autour.

l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu

Édifice de style carolingien, il a accueilli un temps le corps de saint Philibert dont la commune tirera son nom. À la suite de l'attaque du site par les Normands, les moines s'enfuient avec le corps du saint et se réfugient à Tournus. La communauté se reforme alors pour fonder un prieuré. Utilisée au XIXe siècle comme marché couvert, l'abbatiale ne sert alors plus à la célébration du culte. Des fouilles mettent au jour le sarcophage du saint et l'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1896. L'abbatiale est réaffectée au culte depuis 1936. C'est aujourd'hui l'un des monuments importants du pays de Retz ouvert aux visiteurs.

l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu

L'abbatiale est construite vers 815 sur les terres d'un ancien domaine nommé Déas (actuel Saint-Philbert-de-Grand-Lieu), données au VIIe siècle au moine Philibert de Tournus. Dépendante de l'Abbaye de Noirmoutier, elle permet de subvenir aux besoins de celle-ci. Cette construction est autorisée par Louis Ier, le fils de Charlemagne. Le lieu est aussi plus à l'abri des raids des Vikings, étant localisé plus profondément dans les terres. En effet, l'abbaye de Noirmoutier a été attaquée par les Normands de nombreuses fois pendant la première moitié du IXe siècle. Ainsi que le rapporte Ermentaire, jeune moine de Noirmoutier, les moines bénédictins ouvrent la tombe de saint Philibert le 7 juin 836, empruntent la voie romaine via le Bois-de-Céné et Paulx, et se réfugient à Déas avec les reliques. Sous la conduite de l'abbé Hilbod, les lieux sont aménagés pour rendre la défense contre les pillards plus efficace.

l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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En 847, les Normands atteignent la paroisse. Les attaquants incendient l'abbatiale ainsi que le monastère. La crypte est emmurée avec à l'intérieur le tombeau contenant les reliques. Ainsi protégée, la châsse ne subit pas de dommages. Les moines remettent sur pied l'abbatiale puis partent s'établir à Tournus en Bourgogne avec les reliques, laissant la châsse vide. Un prieuré est tout de même fondé par les moines de Tournus sur le site de Déas au cours du XIe siècle ; il dépend alors de l'abbaye de Tournus. En 1119, la paroisse prend le nom de Saint-Philibert-de-Grand-Lieu en l'honneur du moine Philibert.

l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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Époque moderne : Au cours du XIVe siècle, un clocher de bois est érigé au-dessus du porche d'entrée de l'abbatiale. Lors des guerres de religion dans la région, les Huguenots provoquent à leur tour des dommages au site. Ils endommagent notamment le chœur, le porche ainsi que le clocher. Au XVIIe siècle, l'église devient paroissiale. Plus tard lors de la Révolution française, l'abbatiale est vendue comme bien national en 1791. Et lors des insurrections vendéennes, l'édifice sert aux républicains de hangar à fourrage et de dépôt de munitions.

l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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Époque contemporaine : Après l'érection de la nouvelle église paroissiale en 1869, l'édifice sert de marché couvert, et les murs lézardés doivent être réduits de 3 mètres de hauteur. Cependant, la découverte du tombeau en 1865 finit par redonner un nouvel intérêt au site et des travaux sont effectués entre 1898 et 1904. Ainsi, l'abbatiale est classée au titre des monuments historiques depuis 1896 alors qu'elle est désaffectée. C'est seulement en 1936 qu'elle est réaffectée au culte. La même année une fête célèbre le onzième centenaire du transport des reliques dans la commune. Une relique de saint Philibert est alors déposée dans le sarcophage. Le monument est aujourd'hui ouvert aux visiteurs, on en compte environ 9 000 par an. Outre les visites de l'édifice et des jardins, des expositions artistiques et culturelles sont organisées au sein de l'abbatiale. Aussi des cérémonies religieuses sont ponctuellement célébrées ; on peut citer la « Fête de la Saint-Philibert » avec veillée et messe patronale.

l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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Monuments funéraires : Le sarcophage de saint Philibert, situé dans la crypte, est de style mérovingien. Façonné vers la fin du VIIe siècle, il est constitué d'un seul bloc de granit bleu taillé dans les carrières pyrénéennes de Saint-Béat. Il est orné de deux croix mérovingiennes, une à chaque extrémité, et mesure 2,05 mètres de longueur pour 0,7 mètre de hauteur. Le saint, inhumé en 686 à Noirmoutier, est exhumé en 836 puis transporté en quatre jours sur un brancard à dos d'hommes jusqu'à Déas. Il retrouve alors sa place dans son sarcophage. Il est ensuite entouré d'une confession pour le protéger des dommages qu'auraient pu lui causer les pèlerins trop pressants. Après le départ des reliques pour Tournus, le sarcophage reste vide. Enterré dans la crypte, il ne sera retrouvé qu'à l'occasion de fouilles en 1865.

l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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On compte deux autres monuments funéraires dans l'abbatiale. La dalle funéraire de Guntarius recouvre le tombeau d'un moine inhumé dans le chœur entre les IXe et Xe siècles. La pierre tombale de Guillaume Chupin, quant à elle, date de 1440 lorsque ce prêtre fait graver une pierre sous laquelle il espère être enterré. Mais pour cela, il aurait fallu qu'il soit nommé recteur de la paroisse, ainsi qu'il l'avait fait graver par avance, nomination qu'il n'obtint pas. À sa mort en 1449, il ne fut donc pas inhumé sous cette pierre (les emplacements prévus pour les années, mois et jour ne sont pas gravés) qui, à compter de 1663, a servi de table de l'autel majeur (la pierre a été endommagée à cette occasion).

l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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Saint Philibert de Tournus (ou Filibert) de Jumièges, de Noirmoutier, né en 617 ou 618 à Elusa, aujourd'hui Eauze dans le Gers, mort le 20 août 684 à Noirmoutier), est un moine et un abbé français du VIIe siècle. Il a fondé les monastères de Jumièges et de Noirmoutier. Ses reliques ont été apportées à Tournus où il fut l'objet d'une grande vénération. Sa fête est célébrée le 20 août.

l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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Philibert était fils unique de Filibaud, premier magistrat de Vicus-Julius, aujourd'hui Aire-sur-l'Adour dans le département des Landes, dont il fut depuis évêque. Il vint au monde dans l'ancienne ville d'Eauze, en Vasconie, vers l'an 617 ou 618 et fut élevé à Vic sous les yeux de son père. D'excellents maîtres l'instruisirent aux sciences et le formèrent à tout ce qui était d'usage parmi la nation. Il acquit par leurs soins toutes les connaissances capables de former l'homme pour l'esprit et pour le cœur, pour le monde et pour la religion. Dès que Philibert fut en état d'être produit dans le monde, son père, qui était en grande recommandation auprès du roi Dagobert Ier, lui ménagea une place à la cour, où il fit la connaissance de saint Ouen et mérita son estime.

l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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Insatisfait par la vie futile qu'il menait à la cour, il forma, à l'âge de vingt ans, le dessein de consacrer sa vie à Dieu en devenant moine. L'ayant fait approuver par le roi, dont le consentement était nécessaire, il vendit tous ses biens et en distribua le prix aux pauvres et aux monastères. S'il préféra celui de Rebais, nouvellement fondé dans la Brie au diocèse de Meaux, ce fut moins à cause des grands biens qu'il y avait donnés, que parce qu'il connaissait saint Agile, que son ami saint Ouen y avait établi premier abbé.

l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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Plus tard, en 654, il fonda une abbaye à Jumièges, près de Rouen, sur des terres fertiles données par le roi Clovis II à la demande de la reine Bathilde, où il venait autrefois chasser avec le roi Dagobert. Il imposa une discipline d'une grande austérité : jeûnes, veilles, flagellations dit-on. Il en est le premier abbé. Il choisit la règle de saint Colomban pour l'abbaye qu'il fonde, déjà en vigueur à Luxeuil. À Jumièges, il aurait recueilli les énervés de Jumièges. Il mourut le 20 août 684, à près de 70 ans. Son corps fut alors déposé dans un sarcophage.

l'Abbatiale de Saint-Philibert de Grand-Lieu
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Les moines de Noirmoutier ont élevé vers 847 en son honneur une prieurale carolingienne à Déas, devenue par la suite Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Des villages portent son nom dans la vallée du Rhône, en Anjou et en Bretagne. De Noirmoutier à Tournus, ses reliques accomplirent un grand périple, passant par Cunault et Saint-Pourçain-sur-Sioule, qui contribua à sa grande popularité. Les reliques étaient conservées à l'Abbaye Saint-Philibert de Tournus, mais le crâne et deux os ont été volés en 1998.

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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 18:12

Situé en Bourgogne du Sud, Cluny se niche dans une petite vallée orientée sud-nord, arrosée par un affluent de la Saône, la Grosne. Le pays de Cluny, ou Clunisois, s’étend à 15 kilomètres à l’ouest du grand axe Saône-Rhône.
La Bourgogne est un lieu de passage et de rencontres : pendant des millénaires, les personnes et les biens, les idées et les innovations transitent par cette province.
Le premier témoignage écrit d’une implantation humaine sur le site de la future abbaye date du IXe siècle. C’est donc un lieu organisé et cultivé qui accueille la nouvelle communauté monastique à l’approche de l’an mille.
Guillaume, duc d’Aquitaine, dit le Pieux, comte de Mâcon et de Bourges par la grâce de Dieu, donne aux saints apôtres Pierre et Paul sa terre de Cluny pour y fonder une maison de prière. Bernon, abbé de Baume-les-Messieurs et de Grigny, en deviendra le premier abbé. Le 11 septembre 910, il signe dans sa ville de Bourges l’acte de fondation. Douze moines s’établissent sur le domaine de l’ancienne villae (ensemble des bâtiments d’une exploitation agricole de l’Empire romain) et observeront la règle de Saint Benoît. Guillaume renonce à tous ses droits sur la nouvelle fondation : seule l’autorité du Saint-Siège doit y exercer sa suzeraineté. Cette indépendance, renforcée dès 998 par la confirmation de l’exemption (disposition émanant du Saint-Siège, à Rome, permettant à un monastère de bénéficier de dérogations particulières), met à l’abri l’abbaye des autorités laïques comme de l’évêque de Mâcon, et permet la réussite clunisienne.

Cluny III - la Jérusalem e céleste
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